Le logiciel de Libé a 70 ans et doit être mis à jour !

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C’est un peu regarder à la loupe l’effet d’une allumette pendant un incendie de forêt… Ce vendredi 5 Mai matin, les kiosquiers de France affichent le dernier exemplaire du quotidien Libération.

En une, ce titre : « Néonazis français, retour sur un lynchage programmé ».

Dans ce numéro spécial, les forces vives du quotidien de gauche retracent la nuit de la demi-finale France-Maroc et des nombreuses exactions qui s’y sont déroulées… Enfin, pas vraiment. Comme pour justifier leur une du 16 décembre 2022, aux lendemains de la qualification de la France face au Maroc « Nuit bleue peste brune », Libé s’acharne à démontrer que la violence qui s’abat sur notre sol est bien le fruit de l’extrême droite.

Dans un article aussi fouillé qu’anecdotique, le journal retrace la soirée qui a conduit à l’arrestation préventive de 38 individus, dont le fameux ex-leader des Zouaves Paris, Marc de Cacqueray.

Seuls sept seront jugés pour « port d’arme prohibé » et « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ». Et il est vraisemblable que le procès démontrera la non dangerosité de ce groupement.

Le brin d’herbe qui cache la foret de baobabs…

Donc, sur la base de sept interpellations, nous en sommes à la deuxième une sur une éventuelle « menace néonazie » qui pèserait sur la France. Rappelons simplement que, cette nuit-là, après la défaite de l’équipe de France face à l’Argentine, en finale de l’édition qatarie de la Coupe du monde de football, selon le ministère de l’Intérieur, la police a effectué 227 interpellations en France. Sur ce nombre, « moins d’une cinquantaine d’interpellations ont eu un lien avec l’ultra-droite mais aucune n’a fait l’objet de violences », reconnaît-on, du coté des forces de l’ordre. Paris, Grenoble, Nice, Lyon et Bordeaux ont été le théâtre de débordements. Précisément, 32 policiers et gendarmes ont été blessés, malgré les quelque 14.000 représentants des forces de l’ordre déployés sur le territoire, dont plus de 2.500 à Paris. En trois soirées, plus de 120 policiers ont été blessés, « parfois gravement », nous assure-t-on du côté des syndicats.

Peut-on encore parler d’hémiplégie ? Évidemment. On en a eu la preuve, ce mercredi soir, sur la chaîne Paris Première, dans l’émission « Ne nous fâchons pas ». Étaient invités le porte-parole du Syndicat des commissaires de police Matthieu Valet et le chroniqueur à Libération Jonathan Bouchet-Petersen. Le débat portait sur les violences en marge des cortèges contre la réforme des retraites. Débat de sourds. « Impossible pour ce chroniqueur de Libération d’avoir une pensée pour les 406 policiers et gendarmes blessés, a réagi Matthieu Valet, sur son compte Twitter. Par mépris, il [le chroniqueur de Libération] répond que des manifestants aussi sont blessés. ». Sur les réseaux sociaux et les plateaux, la gauche, à l’instar de Bouchet-Petersen et des néo-chasseurs de nazis imaginaires, sont incapables de voir la réalité des violences venues de l’ultra-gauche. Sans nier l’existence d’une poignée de militants de droite radicale et potentiellement violente, il faut remettre les événements dans un contexte de Coupe du monde qui a vu pas moins de 14.000 policiers déployés pour sécuriser un évènement sportif se déroulant hors de France.

Cette une ne dupera pas grand monde, surtout pas l’avocat Gilles-William Goldnadel : « En réalité, en dehors de l’opération de grossière diversion pour cacher l’extrême gauche antisémite déshonorée, décrypte Goldnadel, cette une fantasmatique tente d’excuser l’hyper fake de Libé ayant fait croire à des pogroms anti-maghrébins dans plusieurs villes du Sud au lendemain de France Maroc. »

Quand la NUPES s’affiche avec des antifas

Deux jours auparavant, sans que cela n’émeuve la presse, les députés LFI Carlos Bilongo et Louis Boyard se sont mis en scène dans une série de clichés aux cotés des miliciens « antifas » de la Jeune Garde, groupuscule violent mais bénéficiant d’une sorte d’immunité médiatique et politique. Mais cela ne choque pas Libération. Imaginons une seule seconde que le député du RN Jean-Philippe Tanguy s’affiche avec des militants d’extrême droite violents. En revanche, on a pu voir le porte-parole de la Jeune Garde Raphaël Archenault, dit Raphaël Arnaud, auditionné à l’Assemblée nationale pour évoquer ces mêmes violences d’extrême droite ! Une audition menée par le député Aurélien Taché, lui-même condamné pour violences à l’encontre de forces de l’ordre ! Le regretté Philippe Muray disait de ces gens qu’ils « ne dérapent jamais car ils sont le verglas ».

De fait, à force de glisser dans ses fantasmes et ses lubies, Libération se perd dans les limbes d’une fantasmatique nuit brune qui lui masque l’essentiel de la violence.

Le logiciel de Libé est totalement obsolète, bloqué sur la période 1930 1950, il bugue systématiquement et les lecteurs desertent peu à peu

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