Le nouveau monde

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Omar Khayyam, tableau persan

« Le choix, pour l’humanité, est entre la liberté et le bonheur, et pour la grande majorité, le bonheur est le meilleur » G .Orwell

Les théologiens médicaux ont succédé aux théologiens religieux et sont promus de nos jours porteurs de vérités essentielles. La science a succédé aux différentes écoles spirituelles qu’elle tourne en dérision le plus souvent.

Pour les anciens, la philosophie était une médecine, d’Esculape à Hippocrate, de l’esprit en sus du corps. Celle-là n’est pas plus nécessaire (et donc n’est plus que vaguement enseignée) désormais que les églises puisque l’âme (l’esprit) a trouvé ses médecins : les psychiatres.

Nous sommes donc confrontés au pan-médicalisme, idéologie totalitaire prétendant être la source du bonheur par l’effacement du malheur (médicaments, chirurgie, psychothérapies etc…). Tout est désormais traité, de la maladie réelle à la solitude, des problèmes de couples au deuil…

Qui se souvient de ce dessin de Sempé (le bordelais, auteur, entre autres séries, du Petit Nicolas) où devant l’autel une vieille dame prie et s’adressant à Dieu dit ceci :

« Mon Dieu, j’ai tellement confiance en vous que, des fois, j’ai l’envie de vous appeler Docteur. »

Et donc aux églises a succédé la Sécurité Sociale. On demande donc à la médecine l’impossible : ne pas souffrir, ne pas vieillir… ne pas mourir !

Cette « civilisation » (ou dé-civilisation) a substitué à la réalité l’illusion, à la santé le bien-être, et aux médicaments, bien souvent, les drogues​thérapeutiques (exemples les médicaments antidépresseurs « contre » le deuil, les pilules virilisantes etc.)

La pandémie médiatique dite Covid 19 est l’illusion dans son déroulement, et ses suites, de cette « réalité » nouvelle. Nous n’évoquerons pas, ce serait bien long et compliqué, le combat mené par les médecins postulant le soin ordinaire : Raoult, Delepine, Courtois, Peronne etc. La mise en scène systématisée du « pendant » postulant les millions de morts à venir, « l’éternité » du phénomène, son originalité absolue etc… voit lui succéder « le monde d’après » où triomphent la soumission et la docilité aux préconisations « thérapeutiques », les gestes barrières, le port du masque ( le string-tchador) afin de préparer la vaccination systématique.

Ainsi triomphe le Big Pharma et son idéologie totalitaire, la privation de certaines libertés, et demain de la liberté tout court, étant légitimée par la peur.

Connaîtrons-nous une résistance au monde des Animaux de la ferme (G. Orwell) et du Meilleur des mondes (A. Huxley) nous pouvons encore le rêver sinon l’espérer.

Daniel Cosculluela​

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