Excellente analyse de Daniel Polett pour la Ligue du Midi sur l’évolution perverse de la medecine.
Voici venu le temps des normes absolues pour tous et pour tout.
Des normes standardisées, numérisées, internationales, omniprésentes et obligatoires*. Si vous n’êtes pas dans les normes, vous n’êtes donc pas normal. La grande peur du covid a impliqué bon nombre d’individus dans la traque aux anormaux d’alors, ceux qui n’étaient pas vaccinés. Privés de cinéma, les récalcitrants ! Délation, empêchements divers, altercations dans les lieux publics… Pire encore, complicité active et sentencieuse d’une grande partie du corps médical dans cette expérimentation de la peur et de la servilité à grande échelle, de cet empoisonnement massif des populations. On en voit les résultats aujourd’hui : décès, maladies, turbo-cancers, cardiopathies diverses, handicaps, de plus en plus suivis de procès à répétition dans de nombreux pays.
Autrefois, le médecin de famille connaissait les aïeux, les parents, il pouvait ainsi appréhender au mieux ce qui pouvait arriver à un enfant ou à tout individu en lien familial avec ceux qu’il connaissait déjà. Antériorités, interactions, contexte, particularités… Il existait aussi en ce temps-là une approche holistique de l’être humain, la spiritualité -religieuse ou pas- ayant encore sa juste place dans la vie et les considérations même scientifiques.
On aurait pu croire que le médecin référent imposé aurait remplacé à l’identique ce médecin qui soignait justement les membres d’une même famille. Mais non. Plus de considérations en dehors du tableau des normes de l’OMS. Plus de choix de soins en dehors du catalogue des médicaments de Big-Pharma. Deux listes de référence pour les docteurs en médecine du XXIe siècle, le premier conduisant obligatoirement au second. Aujourd’hui, s’il existe encore fort heureusement nombre de médecins en qui l’on peut avoir confiance, nous avons aussi une profusion de médicastres qui ne prennent en considération que les deux tableaux cités supra. Ils ne soignent plus des malades, mais des maladies.
Comment en est-on arrivé là ? Parce que les normes autrefois considérées valables en tant que moyennes observées ont été sujettes à modifications issues de la corruption de Big-Pharma. Augmentant ou réduisant les données chiffrées selon les cas, l’OMS publie des normes à l’avantage des prescriptions de médicaments. Un exemple : lorsque j’étais ambulancier, on considérait la tension artérielle moyenne autour de 13/7, mais en considérant aussi que cette moyenne augmente de 1 point par décennie à partir de 60 ans. Parce que le cœur s’adapte aux particularités du corps vieillissant. S’il ne faut pas arriver à une hypertension dommageable pour les organes et les vaisseaux, il faut cependant tenir compte de cette réalité, et ne pas voir un homme de 70 ans avec une tension à 15/8 comme un anormal à soigner d’urgence.
Un responsable d’un grand laboratoire a même déclaré qu’il aimerait bien vendre aussi des médicaments aux gens bien portants, en plus qu’à ceux qui sont malades. Lire à ce sujet l’excellent article de l’Association des Malades de la thyroïde. Cette corruption qui a vu son apothéose lors de l’affaire du covid avec les célèbres textos entre La Hyène et le PDG de Pfizer commence tôt dans la vie des personnels médicaux ; insidieusement, dès leurs études. Je l’ai vu lorsque j’étais formateur d’ambulanciers. Les laboratoires multiplient les cadeaux aux apprentis soignants. Pour les infirmiers, c’était papier-crayons à l’époque, ça doit être tablettes-smartphones maintenant. Pour les médecins, en plus de ce qui précède, congrès exotiques et autres avantages. Comment ne pas se sentir reconnaissant, redevable envers les fournisseurs de stylos gratuits quand vous êtes un étudiant sans le sou ? À force de reconnaissance, on en arrive à une véritable appartenance, d’autant plus que l’on voit en permanence la même marque, le même logo, les mêmes couleurs habillant les carnets de notes précieusement prises pendant les cours. Big-Pharma veille sur ses futurs prescripteurs.
Les questions d’hygiène de vie, les recommandations alimentaires (j’en ai connues autrefois) le cadre de vie, les activités sportives ou sociales, les antériorités depuis la petite enfance, les blessures de la vie ne sont plus guère abordées que par les praticiens de la médecine chinoise, que Big-Pharma voudrait tant faire interdire. Mon médecin traitant ne sait rien de moi, sinon que pour certaines choses de la médecine allopathique je ne suis pas dans les normes. Aborder le sujet des effets secondaires des médicaments est presque un sacrilège, un crime de lèse-Big-Pharma et de son grand catalogue, laissant le praticien normalisé sans voix. Dans cette situation, la confiance n’est plus une évidence.
Ne pas avoir été vacciné covid m’a valu un refus d’examen d’un médecin qui s’est contenté de me questionner. Je n’ai donc payé que la moitié de la facture pour cette moitié de consultation médicale, avec un courrier explicatif. Il paraît que l’affaire a fait le tour des hôpitaux de Montpellier. Par la suite j’ai réglé le solde afin de ne pas perturber le travail du personnel administratif et d’éviter une procédure disproportionnée, l’effet ayant été à mon avis satisfaisant. Il faut bien qu’on leur dise ce que l’on pense, à l’occasion !
Les mondialistes projettent de donner à l’OMS tous pouvoirs coercitifs sur tous les États membres en matière de normes médicales et de pandémies. Ce serait un véritable coup d’État mondial contre les peuples. D’autant plus que les normes médicales s’appliqueraient à tant de domaines que rien ni personne ne pourrait échapper à des contraintes décidées par des individus non élus n’ayant de comptes à rendre qu’à eux-mêmes. Ce pouvoir de l’OMS serait en réalité celui de Big-Pharma. Ce serait une gouvernance mondiale de tous les peuples par des intérêts mercantiles privés. Une première du genre à cette échelle. Raison de plus pour ne pas les laisser faire !
