Les HLM incapables de loger Laura, mère de quatre enfants !

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LAURA A LA RUE : LE SCANDALE HLM CONTINUE !

Le scandale du logement HLM se confirme avec le cas de Laura Albarado de Villenave d’Ornon, dans la banlieue de Bordeaux. Laura est une mère de famille qui élève seule ses 4 enfants. Elle habitait la maison construite par son grand père il y a 60 ans. Le grand père est décédé, la maison a été vendue par sa mère. Elle est obligée de la quitter, le 1 mars 2022. Dans 4 mois. Elle n’a pas de solution de » remplacement. Personne pour lui louer un logement malgré ses 2000€ de revenus mensuels.

Elle a fait des demandes de logements HLM et n’a pas eu de réponse positive. Pas de réponse du tout. Aucune réponse. Un scandale, une honte. La Mairie de Villenave d’Ornon lui répond : il y a 700 demandes non satisfaites…

HLM POUR TOUS, VRAIMENT ?

Aujourd’hui, en France, tout le monde a droit à un HLM ou presque. Les critères sont tellement larges que presque 80% de la population est éligible. Et, en même temps, la loi votée par à la fois les « Socialistes » et leurs concurrents « Républicains » impose 20% de logements sociaux pour toutes les plus grandes communes françaises. Ainsi, par exemple Arcachon est concernée et doit « produire du logement social ». 

C’est ainsi qu’il y a Arcachon des HLM avec vue sur la mer. On imagine que pour rien au monde les titulaires de ces baux ne lâcheraient leur sinécure… ils préfèrent être au chômage à Arcachon, avec vue sur le Bassin d’Arcachon, que de postuler pour un emploi à Bordeaux ou Mérignac. L’avantage d’un logement « social » est une rente que les bénéficiaires ne veulent abandonner sous aucun prétexte. Les communes se soumettent et construisent.

L’endettement pour les sociétés HLM est colossal. Pour Bordeaux Métropole les garanties d’emprunt se chiffrent en milliards d’€. Avec les risques financiers que cela représente. Pour les communes, il faut répondre à la demande créée par l’offre d’un logement moins cher que le marché. Si tout le monde ou presque a droit à un HLM, le paradoxe, c’est que ceux qui en ont vraiment besoin restent à la rue. Les logements sont déjà pris. Comme Laura cette mère de famille qui va se retrouver à la rue avec ses 4 enfants.

LAURA ET SES ENFANTS À LA RUE

Le paradoxe de cette politique du logement social qui pèse sur les finances publiques, c’est que les gens à la rue n’ont jamais été si nombreux. Plus on construit de logements sociaux et plus il y a de SDF, de laissés pour compte. Les rues de Paris ou de Bordeaux sont peuplées par de plus en plus de personnes qui dorment dehors. Surtout des hommes. Mais les femmes et les mères sont confrontées, elles aussi, à ce paradoxe que le logement social ne profite pas à ceux qui en ont besoin… Les récentes victimes des effondrements d’immeubles de la société d’économie mixte de la Mairie de Bordeaux, InCité, propriétaire de plus de 2000 logements, en ont fait l’amère expérience. Elles ont été relogées à l’hôtel… pour quelques jours. Passé ce délai, c’est « démerden Sie sich ». InCité, c’est social uniquement dans les publicités et sur les rapports d’activité.

L’ARGENT PUBLIC COULE à FLOT

L’argent public coule à flot en faveur du logement social, mais le ruissellement n’atteint pas les pauvres. La France dispose à elle seule de plus de 40% du logement social d’Europe. La question que nous devons poser à ceux qui nous gouvernent c’est : à quoi servent les centaines de millions d’€ dépensés pour le logement social, si des Laura Albarado sont à la rue ? Et elle n’est pas la seule femme à la rue, à Bordeaux. Les femmes battues ne peuvent pas décohabiter parce qu’il n’y a pas de logements pour elles. Nous pourrions citer le cas de Sylvie dont la maison de Bordeaux Bastide a été détruite par une grue du promoteur Pierre Aoun qui s’est effondrée. Deux ans après, elle n’a toujours pas été relogée. Il n’y a pas de place pour elle dans le logement social. Pour une femme victime d’un accident, qui en plus est malade, sous traitement anticancéreux.

A quoi servent ces millions d’€ de nos impôts  si ce ne sont pas les personnes vraiment dans la difficulté qui sont logées?

HLM ET CLIENTÉLISME

Pourquoi faudrait-il 20% de logement HLM ? D’où vient ce pourcentage, sinon d’un arbitraire tout bureaucratique, un slogan électoral ? Nous subissons un mode de gestion kafkaïen que personne n’ose remettre en cause. Qui oserait s’attaquer au logement social ? Celui qui le ferait s’exposerait à des accusations d’être « antisocial » voire d’extrême droite… Les politiques sont dépendants du monstre qu’ils ont fait naître, et fait grossir. Le logement social fait vivre des centaines de milliers d’employés et de « responsables » qui vivent sur la bête, et votent pour les politiques qui dirigent le secteur, mais en plus, la gestion de l’accès à ces logements, par l’intermédiaire des « commissions d’attribution » est un levier du clientélisme électoral… un moyen de tenir des mairies, des Conseils départementaux etc… Le « logement social » n’a de social que le nom. C’est un cancer social et économique. Pour s’en convaincre il suffit d’imaginer si les supermarchés étaient des sociétés publiques et que nous dépendions des politiques pour des tickets d’alimentation… Si en plus du « droit au logement » existait un droit à l’alimentation !

A coup sûr il aurait des gens mourant de faim dans nos rues comme la « gestion politique » du logement produit des SDF.

76 ans après la fin de la guerre et ses destructions de logements, dans un pays prospère comme le nôtre, une mère de famille qui travaille ne trouve pas à se loger. Comment ne pas remettre en cause la gestion publique du logement ?

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