“Le parti qui monte malgré le silence des médias”
L’Union Populaire Républicaine c’est ce parti fondé en 2007 par l’énarque François Asselineau afin de promouvoir le Frexit. Ce parti où chaque adhérent est intarissable sur le fonctionnement des traités européens et leurs influences sur la politique française. Ce parti qui revendique plus de 30 000 adhérents “au-delà du clivage droite/gauche” et dont la force militante est qualifiée de “meilleur matériel humain”. Ce parti qui a réussi à recueillir au moins 500 signatures pour se présenter aux élections présidentielles en 2017. Ce parti qui n’a pas obtenu 1% des suffrages.
“Excellent signe ! une “boule puante” contre François Asselineau publiée par Le Figaro”
Depuis un mois, l’actualité de l’UPR défraie un tant soit peu la chronique : Le Figaro, Libé, Le Nouvel Obs, Valeurs Actuelles évoquent les #AsselineauLeaks. Rien ne va plus, le parti se scinde en deux camps : celui des “gouroutisés” et celui des “putchistes”. Chacun y va de sa vidéo pour soutenir son camp et debunker les vidéos adverses. Et même d’anciens adhérents ayant rendu leurs cartes depuis plusieurs mois prennent voix au chapître pour dénoncer les agissements de “FA”.
“l’union du peuple pour rétablir la démocratie”
L’UPR c’est “l’union du peuple pour rétablir la démocratie”, c’est un vivier prometteur moins pour les urnes (<1%) que pour la promotion des idées et la formation politique.
En effet, rendez-vous compte qu’il y a encore 10 ans il était impossible, interdit, d’être contre l’U€. Or, depuis les dernières présidentielles le sujet du frexit est entré dans les discussions. Force est de constater que les idées avancent et que l’incroyable travail des “colleurs d’affiches” n’y est pas étranger, cumulé à l’incroyable science du Président-Fondateur “qui connaît ses dossiers”.
L’affaire dans l’affaire à la méthode Pasqua
Une partie du BN (le Bureau National) demande des comptes à celui qui règne sans partage au sujet d’hypothétiques malversations de gestion administrative et financière. On serait tenté d’écrire : rien de bien extraordinaire pour un parti politique ! “Le bon père de famille” entre ainsi dans la cour des grands …
“je pense que tu es maintenant la personne qui me connaît le mieux au monde”
Mais le “bon père de famille” est aussi au coeur d’une histoire de moeurs : un comportement répété avec deux collaborateurs. Amoureux éconduit ou véritable harceleur : toujours est-il qu’une plainte a été déposée et que la justice fera son travail.
Un scandale qui n’aurait jamais dû apparaître dans l’espace public ! On remarque d’ailleurs que si une certaine presse mainstream aborde le sujet ; très peu de médias internet (dits de réinformation, ou dits dissidents) ne commentent l’affaire. Pourquoi ? Peut-être pour ne pas salir la Cause ?
Le miel et les abeilles
La particularité de l’UPR c’est d’être constituée de gens comme vous et moi, peut-être un peu plus intelligents mais certainement pas issus de la classe politique. Seul son président est passé par l’ENA et a fait carrière à l’inspection générale des finances à Bercy. On peut d’ailleurs noter qu’il n’a entraîné personne à sa suite : aucun de ses anciens collaborateurs n’a rejoint un poste à responsabilités à l’UPR. Les plus hautes instances du parti ont toujours été constituées de citoyens valeureux et bénévoles, animés d’un certain feu sacré par lequel ils portaient haut le flambeau tendu par le nouveau CNR ( conseil national de la Résistance) qu’ils pensaient ressusciter. Ce lyrisme n’enlève rien à la réalité. Ces militants se sont engagés corps et âmes pour rendre à la France sa souveraineté … C’était sans compter sur le sacro-saint “égo surdimensionné” du boss. Un égo remis en cause aujourd’hui et déballé dans l’espace public.
Petits meurtres en amis
Dans le calendrier électoraliste la course à la présidentielle 2022 a déjà commencé. Une partie des instances dirigeantes de l’UPR s’affole du manque de préparation d’une part (aucun professionnel n’a été engagé), du manque de transparence également (compteur adhérents mensonger et finances mal investies), mais aussi et surtout du comportement déviant de François Asselineau à l’encontre de deux collaborateurs.
Et tout repose sur ce dernier point. Tout ? Oui, tout, car le frexit est associé à l’UPR qui n’est pas dissociable du nom d’Asselineau. Or, on ne se relève pas d’un scandale à la #meetoo 21 mois avant le dépôt des candidatures.
Hollande, Fillon, Griveaux …
On serait presque tenté de constater que si tu n’as pas ta petite histoire de moeurs avant de mourir, tu as raté ta carrière politique ! A croire que la république démocratique pervertit même les meilleurs. L’opprobre ainsi jetée détourne tous les combats au service de la France et ne propose plus qu’une actualité cosmopolite jugeant la morale … bien souvent dépravée.
… Fantomas
Il aura fallu 13 ans pour que les masques tombent. François Asselineau a passé 13 ans à tromper son monde, jouant le “bon père de famille” au point que ses adhérents le servent comme l’Homme Providentiel. Grisé par son succès égo-centrique il a franchi la ligne rouge en voulant prendre ce qui ne lui était pas offert.
Il a ainsi atteint le point de non retour aux yeux des gens normaux qui œuvrent au service du parti. Ces hommes et ces femmes ont tenté de l’empêcher de continuer à nuire, avec pudeur et déontologie, par une lettre diffusée en interne. Mais c’était sans compter sur l’opportunité d’apparaître enfin dans “les grands médias”.
La politique électoraliste est un “game” aux codes effroyables auquel les hommes droits ne savent pas jouer. Rattrapés par leur vertu morale, ou par leur croyance, les “putchistes” et les “gouroutisés” nous offrent une saga pathétique dont on se serait bien passé.
Afin de mieux comprendre les méandres de cette saga, nous vous conseillons la vidéo de Jean-Baptiste Baron qui livre ici son témoignage.