Originaire du Maroc, diplômé de l’EDHEC et de Centrale Supélec, Driss Ghali a décidé, après les attentats de 2015, de prendre la parole sur les thèmes de la perte de rayonnement de la civilisation française, de l’invasion migratoire et des méfaits du mondialisme apatride. S’il est dénigré par les ennemis de la France, il a gagné de solides amitiés issues de toutes les nuances politiques des souverainistes.
En dépit des évidences flagrantes, la caste politico-médiatique française, à de rares exceptions, interdit la vérité à propos de l’émergence en France d’un nouveau peuplement, issu de l’immigration maghrébine et subsaharienne. Bien installés sur certaines régions de notre pays, ce peuple nouveau partage un profond rejet des institutions, des règles et du mode de vie qui font la France, leur substituant une attirance nette envers l’islam politique.
Il importe que les leaders politiques sachent tirer les conclusions de ce fait historique majeur et inédit. Depuis quarante ans, une autre nation, étrangère, se constitue et s’enracine sur le sol français. Il est urgent que les gouvernants français en prennent les mesures requises pour gérer ces populations qui ont décidé de vivre selon leurs propres lois. Gérer la diversité des dangers, des ressentiments et des malentendus et éviter constamment la fatalité du séparatisme, conséquence inéluctable de la « Diversité » portée au pinacle par les médias et les mondialistes de tous bord.
Les émeutes qui ont été enclenchées à partir du drame de Nanterre peuvent être interprétées comme un test pour mesurer la vulnérabilité de nos pouvoirs publics ou une répétition avant cette guerre civile dont on parle de plus en plus sans vraiment réaliser vers quelles horreurs nous entraînerait ce scénario.
Jean-Yves Léandri
