Henry Kissinger à l’élite mondiale réunie à Davos: l’Ukraine doit donner des territoires à la Russie!

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Énorme ! En avez vous entendu parler dans vos médias préférés ?

C’est pourtant une information de première grandeur, pour sortir des sujets qui obsèdent les plateaux de télévision, affaire Abbad, Variole du singe, petites phrases de nos politiques…

Henry Kissinger n’est pas n’importe qui, et son âge avancé ne semble pas lui avoir fait perdre son acuité concernant la « Réalpolitik »

D’abord conseiller à la sécurité nationale américaine, il devient secrétaire d’État du gouvernement républicain de Richard Nixon, poste qu’il occupe ensuite sous Gerald Ford. Promoteur de la Realpolitik, il joue un rôle important dans la diplomatie américaine au cours de la guerre froide de 1968 à 1977, en étant notamment, en 1973, l’un des artisans de la signature des accords de paix de Paris. Il inspire la politique de la Détente avec l’Union soviétique et joue un rôle crucial dans le rapprochement avec la Chine à partir de 1971.

Kissinger reçoit le prix Nobel de la paix en 1973 pour son action dans la résolution de la guerre du Viêt Nam. Ce prix est notamment marqué par la démission de deux membres du comité, en guise de protestation. Figure médiatique, souvent décrit comme brillant, il reste un personnage controversé, sa politique étrangère lui crée de nombreuses inimitiés, aussi bien du côté de la gauche pacifiste, que de certaines associations humanitaires et de la droite anticommuniste.

Henry Kissinger a déclaré à Davos que l’Occident devrait cesser d’essayer d’infliger une défaite écrasante à la Russie et a suggéré que l’Ukraine devrait céder du territoire.

L’ancien secrétaire d’État américain, 98 ans, a déclaré au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, que l’Ukraine devait entamer des négociations « avant qu’elle ne crée des bouleversements et des tensions qui ne seront pas facilement surmontés ».

« Idéalement, la ligne de démarcation devrait être un retour au statu quo ante. Poursuivre la guerre au-delà de ce point ne concernerait pas la liberté de l’Ukraine, mais une nouvelle guerre contre la Russie elle-même », a-t-il déclaré lundi à la conférence.

M. Kissinger a déclaré qu’il serait « mortel » pour l’Occident de se laisser emporter par « l’humeur du moment » et d’oublier la position de puissance de la Russie au sein de l’Europe.

L’ancien secrétaire d’État américain Henry Kissinger (photo à l’écran) a déclaré à l’élite mondiale que l’Ukraine devrait céder le territoire à la Russie dans les deux prochains mois et accepter des conditions qui ne répondent pas à leurs objectifs de guerre actuels.

Henry Kissinger dit à l’élite mondiale réunie à Davos que l’Ukraine devrait donner un territoire à la Russie
Kissinger, photographié avec Vladimir Poutine en mars 2009

M. Kissinger, 98 ans, a déclaré au Forum économique mondial tenu à Davos, en Suisse, que l’Ukraine devait entamer des négociations « avant qu’elle ne crée des bouleversements et des tensions qui ne seront pas facilement surmontées ».

Selon The Telegraph, il a expliqué que la Russie était une « partie essentielle de l’Europe » depuis plus de quatre siècles, notant que les dirigeants européens ne devaient « pas perdre de vue la relation à plus long terme » sous peine de risquer de placer la Russie dans une alliance permanente avec la Chine.

La voix de la sagesse en quelque sorte dans un monde hystérique, où le narratif guerrier fait fi de toute analyse rationnelle basée sur des faits et une connaissance historique.

Mais le plus inquiétant dans cette affaire est le silence total des médias sur une information de première grandeur !

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