Il y a 20 ans, les Etats Unis dirigés par Georges Bush se lançaient dans la guerre en Irak.
On se souvient de la manipulation honteuse sur les armes de destruction massive.
On se souvient aussi des bombardements massifs sur des populations civiles, qualifiés, à l’époque, de dommages collatéraux, et qui, pour le coup devraient être qualifiés de « crimes de guerre » et donc poursuivis en toute logique par le TPI (tribunal pénal international)
Il y a nos guerres, justes, enfin pas les nôtres, celles des Américains pour être plus précis, car en 2003, le dernier président de ce qui s’appelait encore la France et à qui il restait quelques miettes de souveraineté avait le courage de s’opposer à cette folle aventure irakienne, qui s’est soldée par 20 ans de chaos et un ressentiment anti occidental durable au proche Orient ainsi qu’à des réactions en chaîne dans cette région par nature instable. La guerre civile en Syrie en fût une conséquence entrainant les vagues migratoires que nous avons connues, ainsi que la persécution et l’exil des communautés chrétiennes présentes sur ces terres depuis 2000 ans.
Chirac comme de Villepin avaient mis en garde contre les conséquences funestes d’une telle guerre et avaient pris cette position en fonction des intérêts de la France.
Toutes les guerres ne sont pas « bonnes » ou « nécessaires » et refuser une guerre, c’est parfois faire preuve non pas de lâcheté « munichoise » mais de courage.
Toute comparaison avec la guerre en Ukraine ne serait pas fortuite …