Ce jeudi 17 Février, à Bordeaux, les agriculteurs aquitains manifestaient, une fois de plus…
Leurs revendications, parfaitement légitimes, démontrent cependant qu’ils n’ont pas encore compris d’où venait tout leurs maux, et qu’ils étaient victimes d’un plan concerté.
La tyrannie des normes, imposée par la technocratie européenne (au seul service de minorités activistes, incultes et fanatiques) et relayée par la république (gestionnaires gouvernementaux et parlementaires) sonne, comme le glas, pour notre agriculture.
Tels des coups de marteau égrenés sur la cloche, les mesures de destruction du monde paysan s’enchaînent inexorablement d’une manière injuste, anti démocratique et avec un mépris détestable du peuple de France qui inévitablement va sombrer vers une pénurie qui ne touchera pas l’oligarchie qui nous impose ces règles, ces contraintes.
La cours de Justice de l’Union européenne, une fois encore, frappe en rendant illégale toute dérogation pour l’utilisation des insecticides néonicotinoïdes. Pourquoi sommes-nous pratiquement les seuls à tenir compte de ces décisions ?
Cet acharnement maléfique tend à nous rendre dépendants et soumis. Il nous conduit droit vers l’abîme, celui qui nous mène à la disette, mère de pauvreté… Il faut seulement deux ans de répit pour nos paysans. La recherche est sur le point d’aboutir en vue d’un dérivatif. En attendant, rendons-nous à l’évidence, l’insecticide, parce qu’il est aujourd’hui planté dans la graine, ne présente aucun danger. Les abeilles ne butinent pas les fleurs des betteraves car les légumes sont cueillis avant la floraison. Les technocrates ne connaissent pas le monde de la ruralité, la terre et l’agriculture.
Les paysans en danger nous alarment en battant le tocsin, leurs tracteurs sur l’esplanade des Invalides, mercredi 8 janvier 2023, et à Bordeaux ce Jeudi 17 Fevrier témoignent de leur volonté d’alerter nos compatriotes. L’interdiction va conduire à la pénurie de sucre, sinistrant au-delà de l’agriculture, une filière exportatrice, rentable jusqu’à ce jour, l’industrie, et les commerces. Les gestionnaires gouvernementaux restent lâchement sourds à la colère de nos fermiers. Les traîtres ne feront qu’ajouter des aides de l’Etat pour “compenser” financièrement, en réalité rendre dépendants, nos paysans et les cantonner à la mendicité.
Le sucre produit en Allemagne ou en Pologne est produit avec des substances non autorisées en France, donc à des coûts inferieurs amenant une concurrence déloyale par le seul fait de la félonie gouvernementale et de l’abandon de nos compatriotes. La production française va donc diminuer car, s’ajoute à l’addition, le prix du carburant, sans oublier le manque d’eau du à une gestion technocratique catastrophique.
Pourquoi ce suicide programmé, par la ploutocratie, de l’un des fleurons de notre pays : nos campagnes et nos paysans ? Ni plus ni moins qu’une sordide histoire de profits au bénéfice de ceux qui créent une règlementation qu’ils ne respectent pas eux-mêmes mais dont ils abusent éhontément pour nous dissoudre, sans enracinement, sans perspective et sans âme.
A force de maltraiter nos paysans notre souveraineté alimentaire est en danger… Arrêtons d’obéir à des instances judiciaires qui nous imposent une soumission à des puissances étrangères. Pour cela nous devons avoir une classe politique véritablement patriote !
La démocratie avec des choix, des décisions au plus près des terroirs s’impose. Le bon sens nous donne la subsidiarité pour répondre à l’hégémonie…
Mais plus outre, pour l’observateur avisé, tout est fait depuis plus de 50 ans pour détruire les exploitations familiales, depuis le fameux plan Sicco Mansholt qui, même s’il n’a pas été appliqué, a fortement influencé la PAC. Il serait trop long d’énumérer les mesures qui ont amené peu à peu à l’euthanasie de notre paysannerie. Le système est bien rodé, quand le garrot serre trop on distribue des aides qui ne sont pas pérennes, et peu à peu, nos paysans sont devenus des assistés et des drogués de l’argent public. On le voit bien dans les revendications de ces agriculteurs à Bordeaux dans notre reportage ci dessus.
Il est difficile de ne pas y voir un plan concerté, dans une vision complotiste, qui met en œuvre ce que les cénacles mondialistes appellent l’arme alimentaire .