Mardi 3 mai, en fin d’après-midi, Chahinez, une mère de famille d’origine algérienne de 31 ans a été assassiné par son mari également algérien en pleine rue.

Vers 18h20, Mounir Boutaa allume un incendie dans la maison qu’occupait la victime avec ses trois enfants, avenue Carnot, à Mérignac.

La mère de famille tente de fuir mais elle est rattrapée par son agresseur à quelques dizaines de mètres de son logement.
Il lui tire dans les jambes avec un fusil, à au moins deux reprises. « Il s’est acharné sur elle », témoigne une voisine du couple. « Il lui a tiré dessus une première fois. Elle était encore vivante. Il lui a alors retiré dessus. »

L’homme l’asperge alors d’un liquide inflammable contenu dans un bidon avant de mettre le feu à son corps.
Malgré l’intervention des secours, il est trop tard. Son corps a été retrouvé calciné en pleine rue.

L’assassin condamné en 2020 à 18 mois de prison

Le tueur qui était lourdement armé a ensuite tenté de prendre la fuite à pied avant d’être interpellé par des policiers qui avaient été appelés sur place.

En juin 2020, Mounir Boutaa, 44 ans, avait été condamné à 18 mois de prison, dont 9 mois assortis d’un sursis probatoire pendant deux ans pour violences conjugales à l’égard de son épouse. Il avait été incarcéré à l’issue de cette audience en comparution immédiate. Le couple s’était séparé à l’issue de ce procès.

Les trois enfants qui ne se trouvaient pas sur place au moment du meurtre ont étés pris en charge par le SAMU pour une aide psychologique.

Une mort qui aurait pu être évitée ?

D’après différents témoignages, les familles respectives des deux protagonistes auraient œuvrés à ce que le couple se reforme après la sortie de prison de Mounir Boutaa et insistaient pour qu’ils se réinstallent en ménage malgré les violences que subissait la victime.

Une affaire similaire

Cette affaire dramatique permettra peut-être la médiatisation d’un crime similaire jusque là passé sous silence par les médias : l’affaire de Noisy Le Sec.

Le 6 mars 2021, une femme avait été brûlée vive, aspergée d’essence par un homme, dans un bus, à Noisy Le Sec, dans le 93.
L’homme qui ne connaissait pas la victime avait pu être interpellé. Il s’agissait d’un immigré de 41 ans.

Les associations féministes et les médias n’avaient pas daignés réagir et le crime serait resté confidentiel si quelques personnalités de la mouvance nationale n’avaient pas publiés la vidéo de l’agression.

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