PPDA, Star TV : sérial violeur ?

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(FILES) In this file photo taken on May 2, 2007 French journalist Patrick Poivre d'Arvor is pictured prior to the start of the two-hour televised debate between Socialist Party (PS) presidential candidate and right-wing party (UMP) presidential candidate taking place in Boulogne-Billancourt, western Paris. - A new investigation has been opened and entrusted to an investigating judge, Patrick Poivre d'Arvor being accused of alledged rape, the Nanterre prosecutor's office told AFP on December 17, 2021. (Photo by Eric Feferberg / AFP)

Patrick Poivre d’Arvor interrogé en juillet pour de nouvelles accusations de viols

L’ancien présentateur vedette de TF1 a été entendu par les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) en juillet dernier.

Patrick Poivre d’Arvor a été entendu en audition libre en juillet dans le cadre d’une enquête ouverte pour viols et agressions sexuelles où au moins sept femmes ont témoigné, a appris mardi l’AFP de sources judiciaire et proche du dossier. L’ex-présentateur vedette du journal télévisé de TF1, qui conteste ces accusations et dont les avocats n’étaient pas joignables dans l’immédiat, est visé par deux enquêtes à Nanterre (Hauts-de-Seine).

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La première, menée par le parquet, a été ouverte à la suite de deux plaintes en décembre 2021, l’une pour viol en 1985 et l’autre pour agression sexuelle en 2013. Ces faits apparaissent prescrits. Entre décembre et cet été, au moins sept femmes, âgées d’une vingtaine à une soixantaine d’années, avaient témoigné dans le cadre de cette enquête, a précisé à l’AFP une source proche du dossier. Au moins trois d’entre elles ont porté plainte.

Patrick Poivre d’Arvor a été interrogé par les enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) en juillet, a indiqué à l’AFP une source judiciaire.

Florence Porcel avait alors de nouveau porté plainte, cette fois-ci avec constitution de partie civile, pour obtenir l’ouverture d’une nouvelle enquête confiée à des juges d’instruction.

Fin juin, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles a étendu le champ de ces investigations aux faits apparaissant prescrits, en rappelant que l’abandon des poursuites n’était pas inéluctable et que le point de départ de la période pendant laquelle la justice peut enquêter pouvait, dans certains cas, être reporté. C’est notamment le cas si les enquêteurs déterminent que les faits incriminés se sont répétés en une série.

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