Les evenements gravissimes qui secouent la France sont une guerre civile dont la nature s’apparente à l’intifada, accompagnée de razzia, typiques d’une culture islamique, avec une haine de la France très nette et exprimée sans vergogne.
Cette guérilla urbaine est à l’évidence liée à la politique d’immigration en cours depuis 40 ans, avec la problématique des « français de papier » à propos desquels il faudra réfléchir sur des mesures législatives spécifiques !
A propos de la mort du jeune Nahel à Nanterre, tous les commentateurs, people ou non, qu’ils fassent du foot, du journalisme ou de la politique, disent attendre les résultats de l’enquête, mais chacun a choisi son camp – et il existe un camp très majoritaire qui impose sa manière de voir. Ce fait divers raconte en réalité une fable politique et sociale dont la morale, indifférente à ce qui s’est passé, vise à discréditer l’Etat, sa police, la loi française, et au bout du compte la France.
Presque rien n’est établi avant l’enquête
Nous ignorons bien des faits. L’enquête établira si le policier a tiré légitimement, ou bien s’il a mal apprécié la situation, s’il a eu peur, ou s’il a été guidé par l’exaspération. S’il y a eu faute, elle établira s’il y a eu ou non circonstance atténuante. Elle nous dira aussi si la version de l’affaire donnée d’abord, selon la presse, par les policiers, a donné lieu à un procès-verbal, en d’autres termes s’il y a eu faux et usage de faux. De même l’enquête nous dira-t-elle si l’un des trois occupants de la voiture jaune menaçait les policiers, si la voiture pouvait ou non blesser l’homme qui a tiré. Une chose est sûre, une balle a touché Nahel au thorax, causant l’accident de voiture et par là la mort, et le procureur de Nanterre a dit qu’il n’y avait qu’un tir, et qu’aucune arme n’a été retrouvée à l’intérieur du véhicule.
Ce qu’on sait à Nanterre sur Nahel et le policier
On a aussi quelques informations sur le policier et sur Nahel. Le premier, âgé de 38 ans, est un homme expérimenté et bien noté, et les tests relatifs à l’alcool et aux stupéfiants qu’il a passés sont négatifs. Quant au second, âgé de 17, il conduisait sans permis et sans assurance une Mercédès qui vaut à l’achat 90.000 euros mais qui aurait été louée. Par qui, avec quel argent, l’enquête l’établira. Le matin de sa mort, les caméras de surveillance le montrent, Nahel, par sa conduite dangereuse, avait failli écraser un cycliste et un piéton, et, arrêté une première fois par les policiers, il avait déjà refusé d’obtempérer – délit dont il était coutumier puisqu’il était convoqué au tribunal pour enfants pour en répondre. C’était un délinquant multirécidiviste (conduite sans permis, refus d’obtempérer) « bien connu des services de police » tout en ayant, selon l’avocat de sa famille un « casier judiciaire vierge ». L’enquête établira quel est son rapport avec la drogue et de quels autres crimes ou délits il est soupçonné. Mais pourra-t-elle établir ce fait capital : pourquoi, un pistolet braqué sur lui, a-t-il choisi de foncer ?
Macron et Mélenchon font de la politique
Pourtant de nombreux commentaires ont déjà établi la morale politique de l’affaire. Pour Jean-Luc Mélenchon, c’est simple, « la police tue », elle est « incontrôlée », elle doit être « entièrement refondée ». LFI a repris le thème et l’ensemble de la gauche a brodé. Marie Tondelier a accusé la police de « racisme » en affirmant n’avoir jamais « vu un non-racisé se faire tuer pour un refus d’obtempérer ». Plus surprenante est la déclaration d’Emmanuel Macron : « Nous avons un adolescent qui a été tué, c’est inexplicable et inexcusable. » La mort d’un jeune homme est un drame, mais comment peut-on affirmer avant l’enquête qu’elle est « inexplicable et inexcusable » ? Le président de la République, garant de l’équilibre des pouvoirs, n’a-t-il pas empiété sur le judiciaire ?
Nahel, petit ange racisé de Mbappé
Les médias ont fait de même. Les grandes chaînes d’information, notamment en continu, ont passé en boucle les mêmes images (partielles), et les mêmes mots, portant sur le jeune âge du mort, sans rapporter le moins du monde son pédigrée chargé. Ce choix du système, qui revient à désigner la police, avant enquête, comme coupable, et Nahel comme victime sans tache, culmine dans la réaction de Kilian Mbappé qui a tweeté : « J’ai mal à ma France. (…) Naël, ce petit ange parti beaucoup trop tôt. » Que la mère et la grand-mère de Naël expriment leur douleur après sa mort est naturel, mais qu’un Mbappé profite de sa notoriété pour répandre sciemment une fausse image de la victime est sidérant.
Nanterre encouragée à la révolte politique
A quel titre parle-t-il de Nahel et Nanterre ? Serait-ce en tant que footballeur vedette ? L’intervention, analogue, d’un autre people, Omar Sy, fait craindre que leur autorité commune ne tienne à leur qualité de « racisés ». Et ce serait grave car cela manifesterait une fracture ethnique de la France (que Mbappé suggère lui-même en disant « ma France »). Certains politiques la redoutent, par exemple Emmanuel Macron prêchant « l’apaisement », face à une « marche blanche » qui, elle, entend manifester la « révolte » de Nanterre. Il craint que les émeutes qui ont suivi la mort de Nahel ne s’étendent, quand d’autres, comme la France Insoumise, l’encouragent.
Le choix politique du système contre la police
Mais qu’ils soient pour ou contre, tous semblaient juger normal sur les plateaux de télévision que la mort d’un jeune délinquant provoque des émeutes, et qu’elles puissent se généraliser. Que Nanterre se couvre de débuts de barricades et d’incendies et crie vengeance contre l’Etat, dans la personne de la police. Comme tout le monde semble juger normal les milliers de blessés et les morts que comptent chaque année les forces de l’ordre, les centaines de morts de jeunes de banlieues dans des combats entre bandes rivales, et les innombrables meurtres que commettent ces criminels. Quand, le 5 juillet 2020, une gradée de la gendarmerie a été tuée après un refus d’obtempérer, il n’y a eu ni émeute en banlieue ni minute de silence, ni préoccupation présidentielle. Il n’y a d’indignation populaire légitime que contre la police : telle est la morale politique de l’affaire Nahel.
Nique la France : refuser d’obtempérer, c’est refuser la loi, l’Etat, la France
Or, il n’est pas normal qu’un mort en banlieue engendre une émeute. Il n’est pas normal qu’au cours de « protestations » on brûle des bâtiments publics. Il n’est pas normal qu’on refuse d’obtempérer. S’agissant de populations à intégrer, c’est un délit particulièrement grave. Refuser d’obtempérer, c’est nier l’autorité de l’Etat, donc la validité de la loi du pays où l’on vit. En cas de guerre, cela peut se traduire par le refus d’obéissance. On se souvient qu’en 1999, des marins musulmans s’étaient mutinés à bord du Foch pour s’insurger contre des bombardements au Kosovo, qu’ils considéraient comme un sanctuaire islamique, que des soldats avaient refusé en 2009 de partir pour l’Afghanistan. Du temps du service militaire, Jean-Pierre Chevènement avait reçu un rapport selon lesquels les JFOM (jeunes Français d’origine maghrébine) commettaient 3,5 fois plus de désertions, 6 fois plus de refus d’obéissance et 8 fois plus d’insoumissions. Les actes de Nahel, vu comme cela, sont très graves. Il est un symbole du refus de la France, et c’est en cela aussi que la Révolte de Nanterre est inadmissible.
Sur les vrais coupables et responsables, il n’y aura pas d’enquête
Bien sûr, cela ne justifie pas sa mort. Et l’on peut craindre que le policier ait commis une faute, puisqu’une enquête pour « homicide volontaire » est ouverte, et que le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a dit, en son charabia : « Les images ne sont apparemment pas ce que nous souhaitons comme intervention de la police. » Admettons donc par hypothèse qu’il soit coupable : il ne serait pas le seul. En effet, s’il a eu peur ou s’il était exaspéré, à qui la faute ? Comment un jeune sans emploi peut-il parader au volant d’un bolide hors de prix alors qu’il a été arrêté plusieurs fois ? Comment ose-t-il refuser d’obtempérer, s’il ne se sent invincible, impunissable, au-dessus des lois ? Et ce sentiment, qui le lui a donné, sinon Macron et ses prédécesseurs, par une politique d’immigration forcenée doublée d’une politique de sécurité inexistante, sinon aussi la justice, qui remet en liberté la racaille, sinon aussi les ONG et l’extrême gauche, qui crient contre le malheur dont leur folle idéologie est le produit ? C’est toutes les élites sociales françaises au service d’un même système qui sont coupables d’une politique qui produit, entre mille autres tout aussi déplorables, l’affaire de Nanterre : mais là-dessus, il n’y aura nulle enquête.