Regardez-bien ce schéma : |
Si le vaccin ne fonctionne pas, le pass sanitaire est évidemment inutile… …mais si le vaccin fonctionne bien, le pass est tout aussi inutile ! Cela me paraît d’une logique implacable. Mais comme ce n’est pas aussi évident pour Emmanuel Macron et les « génies » qui nous dirigent, on va voir ça un peu plus en détail. Si le vaccin est efficace contre les formes graves, PAS BESOIN DE PASS ! Si, comme on nous le répète partout, le vaccin est efficace contre les formes graves, à quoi peut bien servir le pass sanitaire ? Je rappelle qu’en France, plus de 85 % des plus de 75 ans sont doublement vaccinés[1]. C’est le cas également de plus de 75 % des plus de 65 ans. Quant aux diabétiques adultes (tous âges confondus), ils sont 70 % à être vaccinés avec deux doses ! Bref, la grande majorité des personnes qui sont les plus à risques de se retrouver à l’hôpital sont vaccinées. Si le vaccin diminue réellement le risque d’hospitalisation, il est donc IMPOSSIBLE que les hôpitaux soient engorgés ou saturés. C’est d’autant plus évident que beaucoup de gens non vaccinés sont immunisés, parce qu’ils ont été infectés. Quand on aura passé la vague du variant delta, il est probable qu’au moins la moitié de la population française aura été infectée par le coronavirus (le chiffre officiel, très sous-estimé, était de 25 % en avril dernier). Donc même sans vaccination de masse, il y avait très peu de risque de saturation des hôpitaux, vu le nombre de Français déjà infectés (on l’a même constaté dès l’hiver dernier : l’Alsace, très sévèrement touchée par la première vague, a connu ensuite une situation hospitalière bien plus sereine qu’ailleurs). Alors si en plus on estime que le vaccin protège des formes graves, il est clair que le risque d’une saturation des hôpitaux est NUL, ZÉRO ! (Je ne parle pas des cas particuliers comme la Corse en été, qui connaît alors une explosion de sa population touristique pour un nombre ridiculement bas de lits de réanimation). Alors pourquoi nous imposer un pass sanitaire ? Si le risque hospitalier est nul, peut-être que la justification est ailleurs. Peut-être que l’État veut nous sauver « malgré nous », c’est-à-dire obliger les récalcitrants à se vacciner, pour leur bien à eux. Mais est-ce une raison suffisante pour imposer un État policier, où on ne peut plus prendre le train ou prendre un café sans devoir scanner un QR code ?? On laisse bien les gens fumer des cigarettes, acheter des doses d’alcool dangereuses, ou même aller au McDo tous les jours – tout ceci étant dangereux pour la santé, avec de forts risques d’hospitalisation à terme pour maladie grave. Alors pourquoi ces mesures liberticides centrées sur le vaccin ? Une autre réponse consiste à dire que le vaccin n’est pas efficace à 100 % contre les formes graves. Et qu’il faudrait donc protéger les vaccinés contre le risque – même très faible – de faire une forme grave après avoir été contaminé par un non-vacciné. Une telle « justification » me paraîtrait disproportionnée si les personnes vaccinées sont censées être protégées à 90 % contre les formes graves. Mais elle est de toute façon inopérante, car le vaccin ne stoppe pas les contaminations ! Si le vaccin est inefficace pour stopper les contaminations, le PASS est pire qu’inutile : dangereux ! De fait, on a toutes les preuves que le vaccin n’empêche pas les contaminations. On le savait depuis le début (avant le variant delta), pour une raison simple : le vaccin n’empêche pas le virus de se multiplier dans le nez et la gorge – pour cela, il faudrait un vaccin nasal (et c’est la raison pour laquelle les chercheurs continuent d’essayer d’en mettre un au point !). Mais avec le variant delta, très contagieux, il est devenu encore plus évident que les vaccinés transmettent le virus, peut-être autant que les non-vaccinés ! Une étude citée par le patron des autorités sanitaires américaines, Anthony Fauci, a montré que les vaccinés testés positifs avaient la même dose de virus dans le nez que les non-vaccinés pendant les 5 premiers jours – donc qu’ils étaient tout aussi contaminants[2]. Au Royaume-Uni, une étude récente conclut que le vaccin ne serait efficace qu’à 49 % pour réduire les contaminations – mais cela paraît un maximum[3]. Les Israéliens ont annoncé 39 % seulement d’efficacité il y a quelques semaines[4] – et c’est encore généreux. Regardez ce qui s’est passé en Islande : ce pays est vacciné à 75 % (un des taux les plus élevés au monde) et vient pourtant de subir une vague de contaminations sans précédent ! Là-bas, les vaccinés ont été contaminés à peu près autant que les non-vaccinés, ce qui a conduit les autorités à reconnaître publiquement que le vaccin n’empêche pas les contaminations – et qu’il est donc illusoire d’espérer une immunité collective vaccinale[5]. Il ne faut donc pas croire une seconde les charlatans qui vous promettent une « immunité collective vaccinale » à la seule condition que 80 ou 90 % de la population soit vaccinée : c’est strictement impossible mathématiquement avec un vaccin qui protège mal des transmissions ! (avec une efficacité de 40 % contre la transmission, et un R0=5, il faudrait mathématiquement vacciner 200 % de la population pour atteindre l’immunité collective vaccinale, ce qui n’a évidemment aucun sens). Mais même le chiffre de 40 % d’efficacité contre l’infection paraît très généreux, surtout face au variant delta. La meilleure preuve vient d’Israël, qui est remarquablement transparent sur ses chiffres. Figurez-vous que la proportion de contaminations chez les vaccinés, à chaque âge, est similaire à la proportion de personnes vaccinées[6] ! Par exemple, chez les sexagénaires (60-69 ans), la proportion de vaccinés parmi les cas positifs est de 90 %… et la proportion de vaccinés dans cette tranche d’âge est de 87 % ! J’espère que vous réalisez bien ce que cela veut dire ! Si le vaccin est efficace à 100 % contre les contaminations, on devrait avoir 0 % de vaccinés parmi les contaminés. Si le vaccin est efficace à 50 %, on devrait trouver environ 45 % de vaccinés contaminés dans une population vaccinée à 90 %. Mais si le vaccin est efficace à 0 % – c’est à dire totalement inefficace – on aura à peu près autant de vaccinés contaminés que de vaccinés au total. Et c’est bien ce qu’on observe en Israël ! Les chiffres encore plus récents (du 25 au 31 juillet) le confirment au-delà de tout soupçon : sur la même tranche d’âge, il y a 92 % de vaccinés parmi les contaminés, pour 87 % de vaccinés au total ! |
Source : données israéliennes officielles, mises en forme par le Dr Zhang sur Twitter Ce qui signifie que les vaccins (Pfizer) n’ont vraisemblablement plus aucune efficacité contre le risque d’infection, et donc de contamination ! On dira peut-être que les vaccinés prennent moins de précautions que les autres, raison pour laquelle ils sont davantage contaminés… mais ils sont aussi moins testés que les autres, ce qui devrait compenser. Et de toute façon, s’il était vrai que les vaccinés sont surcontaminés parce qu’ils sont imprudents, c’est un argument CONTRE le pass sanitaire, qui vous fait croire que vous ne posez aucun risque dès lors que vous êtes vacciné ! Voilà encore un problème de logique pour le pass sanitaire. On vous fait croire qu’il y a un grave danger épidémique, qui justifie des mesures hyper contraignantes. Mais si c’était vrai, on ne devrait pas accepter une simple preuve de vaccination pour entrer dans les restaurants ou les trains, puisqu’on peut être vacciné et transmettre le virus ! Si les autorités voulaient vraiment prendre des mesures fortes face à une menace grave, elles ne devraient accepter que les tests PCR négatifs de moins de 24 heures ! Évidemment, ce serait totalement disproportionné et absurde par rapport à la menace réelle du variant delta, très peu mortel, mais ce serait au moins cohérent ! En l’état, j’ai beau chercher, je ne comprends ABSOLUMENT PAS la justification de ce pass sanitaire. Que les vaccins soient efficaces ou non, le pass sanitaire paraît totalement INUTILE ! Xavier Bazin |