LE MAIRE RETIRE LA STATUE DE FÉNELON
Même à Périgueux le wokisme et la cancel culture sévit aussi.
Le maire a fait enlever la statue de Fénelon, à la demande d’associations laïques. Donc de minorités. Le grand homme était représenté avec une croix autour du cou. Le sculpteur a respecté son sujet. Fénelon, était Périgourdin et… Évêque.
Ce doit être insupportable pour les censeurs gauchistes!
QUI ÉTAIT FÉNELON ?
François de Salignac de La Mothe-Fénelon est né au château de Fénelon, en Périgord, le 6 août 1651.
Précepteur du Dauphin, le duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV, en 1689. Lorsquʼil se présenta à lʼAcadémie, il nʼavait composé quʼun ouvrage, de lʼÉducation des Filles ; il fut élu le 7 mars 1693 en remplacement de Pellisson, et reçu par Bergeret le 31 mars 1693 ; il avait eu deux boules noires contre son admission. Il fut nommé archevêque de Cambrai en 1695.
Fénelon prêcha à quinze ans, fut un écrivain religieux et un philosophe chrétien mystique. Il a laissé cinquante-cinq ouvrages, dont deux au moins le placent au premier rang de nos gloires littéraires, « le Traité de lʼexistence de Dieu » et « Les Aventures de Télémaque ». « Les Aventures de Télémaque » ont été écrites par Fénelon pour l’éducation du Duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV et publiées contre son gré en 1699.
Fénelon prend quelques phrases de l’Odyssée d’Homère pour construire de toute pièce le récit de la recherche d’Ulysse par Télémaque; il en profite pour faire au futur souverain un cours de morale politique.
Mais les contemporains virent, dans ce livre, une critique du gouvernement de Louis XIV. Fénelon, disgracié, se retira dans son archevêché de Cambrai jusqu’à sa mort. Le texte qui suit est tiré du sommaire de l’édition dite de Versailles (1824) Ami de Bossuet, il eut plus tard avec lui une controverse qui dura trois ans et au bout de laquelle il succomba sous lʼaccusation de quiétisme que portait contre lui son terrible adversaire ; condamné par la cour de Rome, Fénelon accepta ce jugement avec une admirable humilité (1699).
Il fut exilé de la cour et se retira dans son archevêché ; malade de la commotion ressentie dans un accident de voiture, il en mourut six jours après. Son éloge a été écrit par La Harpe et par dʼAlembert. LʼÉcossais Ramsay, le cardinal de Bausset et lʼabbé Gosselin ont écrit chacun une Histoire de Fénelon ; Villemain lui a consacré une Notice.
Il meurt le 8 janvier 1715 à Cambrai.