Menacée de mort, la journaliste Ophélie Meunier, a été placée sous protection policière après la diffusion de l’enquête de «Zone interdite» sur l’islam radical.
Ce qui arrive à Ophélie Meunier n’est pas différent de ce qui arrive à Mila, il s’agit ici d’imposer des règles liées à la charia en utilisant la violence politique et en profitant de la faiblesse du pouvoir. L’accusation d’islamophobie devient la nouvelle arme de la censure. Dans les deux cas la menace est concrète : il y a de fortes chances qu’elle suscite des passages à l’acte et l’État, insuffisamment capable d’imposer l’ordre public, n’a pour seul recours que de protéger, quand il en les moyens, la personne menacée.
La menace islamiste est effective : ceux qui refusent de se taire en payent immédiatement le prix dans leur vie quotidienne et vivent avec l’épée de Damoclès de l’exécution au-dessus de leur tête. L’islamisme est l’idéologie qui unit en son sein le canal terroriste et le canal politique et les met au service des mêmes objectifs : la réislamisation des personnes d’origine arabo-musulmane et la transformation de l’Europe en terre d’Islam.
Ces pratiques ne sont ignorées de personne mais le monde politique continue à fermer les yeux.
Résultat : dénoncer l’islam c’est se mettre véritablement en danger, tandis qu’entretenir des liens avec les représentants des différentes sectes de l’islam politique permet dans certaines villes et circonscriptions, de prendre le pouvoir.
Le courage met donc en danger tandis que le clientélisme paye. On ne peut donc que souhaiter que le pouvoir politique arrête son jeu délétère, dénonçant l’islamisme d’un côté mais pactisant avec lui à travers ses liens avec les frères musulmans, sa réflexion autour de la taxe halal, comme son aveuglement sur la prise en charge des constructions de mosquées par les villes via les baux emphytéotiques. Tant que la lutte contre le séparatisme ne s’attaquera pas à la politique d’influence de l’islam, journalistes, professeurs, policiers, lanceurs d’alerte seront des cibles politiques.