« Octobre rouge »: thermomètres en folie ?

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Les prêtres du réchauffement anthropique s’en donnent à cœur joie.

Octobre 2022 arrive à son terme, il est qualifié « d’octobre le plus chaud de tous les temps », preuve s’il en fallait que le « dérèglement climatique » redouble d’intensité et que nous rentrons dans une urgence catastrophique qui allait se révéler fatale pour notre planète.

Une hirondelle ne fait pourtant pas le printemps

Nos anciens, dans la sagesse que confère l’expérience du vécu, demeuraient plus modérés dans les prévisions météorologiques, et se gardaient bien de tirer des conclusions hâtives face à des phénomènes isolés. Il est vrai que, jusqu’à un passé récent, notre système d’enseignement professait le doute, préférable aux affirmations péremptoires souvent non-étayées. Sans aller jusqu’à la logique mathématique qui considère que toute proposition non démontrée ne peut-être, sauf cas très particulier des postulats, utilisée pour démontrer un résultat, une sorte de « juste milieu » serait souhaitable. Cette logique est d’ailleurs impitoyable  pour les théories car il suffit de trouver un seul cas dans laquelle elle se révèle fausse pour l’anéantir totalement. L’exception qui confirme la règle ne peut donc être soutenue dans certains domaines et particulièrement en mathématique.

On parle beaucoup (beaucoup trop à mon avis) d’un consensus scientifique qui validerait la théorie du réchauffement climatique qui serait dû uniquement à l’activité humaine.

Même si, selon Winston Churchill, la démocratie « est le pire des systèmes à l’exclusion de tous les autres », ce qui revient à dire d’une façon humoristique qu’il est le meilleur, je conçois mal qu’on fasse appel à elle pour décider de la véracité d’une théorie présentée comme scientifique.

Cela s’inscrit dans une autre logique, celle du « qui ne dit mot consent ».

Tout ceci ne représente que des éléments de langage, enfants certes chéris par ces prêcheurs modernes appelés « communicants », mais qui ne peuvent se substituer à la vérité.

La planète doit être considérée comme un tout

Parler de la température moyenne de la planète suppose à-priori qu’on soit capable de la définir, et, par-delà, de la calculer. Vous voyez l’étendue de la difficulté. Comment définir la température moyenne de la planète ? On peut définir la température d’un point de mesure, éventuellement envisager une certaine continuité de proximité, à l’intérieur d’une pièce fermée sans source de chaleur ponctuelle de type « radiateur », mais comment faire pour de vastes étendues soumises à des conditions fluctuantes en permanence (nuages, masses d’air, nature du sol ou de la surface, etc)

Les pilotes de planeurs savent que l’air des basses couches est agité par toutes sortes de mouvements dus au relief ou à la nature du sol. Bien sûr, on ne passera pas brutalement d’une température de +25°C à celle de -15°C en quelques centaines de mètres, mais peut-on en dire autant s’il s’agit de milliers de kilomètres ?

Or, force est de constater que certains de nos commentateurs, de la presse écrite ou audiovisuelle, ne s ‘embarrassent pas de ce genre de considérations. On préfère nous dire que « 30°C à Toulouse un 27 octobre, c’est bien la preuve que le dérèglement (terme utilisé aujourd’hui pour parler du réchauffement) climatique planétaire s’accentue et qu’il faut d’urgence des mesures de plus en plus coercitives. Tout est fait pour « dramatiser » une situation qui, par ailleurs, peut se révéler normale sur un intervalle de temps étendu à l’échelle géologique. Il y a quelques années, une controverse est née au sujet des températures données par les tours de contrôle des aéroports aux pilotes avant la mise en route. Cette information essentielle permettait de calculer la longueur de piste nécessaire pour décoller et la masse maximum de l’avion.

Or, la température lue sur le thermomètre dépendait de l’endroit où il se trouvait, et celle qui importait était la température juste au-dessus de la piste. Il pouvait y avoir plusieurs degrés d’écart entre les deux. Du temps des moteurs à pistons, moins sensibles à la variation de température extérieure, cela n’était pas très important, mais les réacteurs, et particulièrement les plus récents, sont très sensibles à ce paramètre et il a été décidé de mesure la température du seuil de piste.

Vous remarquerez également qu’on donne aussi, avant les courses de formule 1, la température de la piste et que celle-ci diffère souvent de celle de l’air ambiant.

De quelle température partons-nous ?

Enfin, on nous parle de variation, de réchauffement, de dérèglement, sans jamais nous donner la moindre température de référence pour savoir d’où nous sommes partis, ce qui est quand-même assez étrange. Beaucoup de courbes sont publiées ayant comme origine l’année 1980. Connaissez-vous la température moyenne, au degré près, de la planète en 1980 ? Moi, non.

Je pense tout bêtement que cette température moyenne de la planète n’est ni mesurable, ni calculable, en l’état actuel de nos moyens. On nous parle pourtant de variation de 1 ou 2°C, quelquefois plus, par siècle, alors qu’on ne sait apparemment pas d’où l’on part.

Imaginez que l’on vous dise que vous avez commis un excès de vitesse de 4km/h et qu’on ne vous donne pas la limite que vous ne deviez pas dépasser ? Nous sommes dans un cas analogue.

Seul coupable : le dioxyde de carbone

Toutes les mesures qui vont bouleverser nos existences futures sont adoptées aujourd’hui en fonction de cet unique paramètre : la concentration en dioxyde de carbone de la basse atmosphère.

On ne sait pas si cette concentration est uniforme tout autour de la planète, mais peu importe, nous avons le coupable. Dire, preuves à l’appui, qu’il y a pourtant eu des périodes où la terre se réchauffait indépendamment de la concentration en CO2 n’ébranle absolument pas les partisans de cette théorie. N’étant plus à une incohérence près, on nous laisse entendre qu’il y a des effets de ce gaz qui pourraient varier avec l’origine de son émission…

Cela revient à dire que nous avons un système dont l’état ne dépend que d’un seul paramètre, mais dont l’action pourrait varier en fonction des circonstances. Et c’est là-dessus que nous devons accepter une profonde remise en question de nos existences quotidiennes.

Tout ceci relève plus du dogme religieux que de la démarche scientifique mais nous devons y croire. Tant pis pour les « hérétiques » car le fait d’avoir rendu cette croyance obligatoire en la légalisant les mettra dans l’obligation d’en subir tous les effets, même si ceux-ci ne sont pas démontrés. Et tout ceci sur la foi de quelques mesures ponctuelles, non corrélées au niveau planétaire, et faisant abstraction de toutes les causes naturelles qui pourraient avoir une influence prépondérante sur les phénomènes évoqués.

Mais le prétendu « consensus scientifique » doit l’emporter.

Jean Goychman  

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