Il était une fois ( de plus !) la question de l’identité !

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Les évènements particulièrement violents de Nouvelle Calédonie, au-delà des dégâts et traumatismes engendrés, posent une question fondamentale que nous allons aborder sobrement: celle de l’identité et de la légitimité de l’occupation du sol.

Ceci, indépendamment des textes de l’ONU dont la vacuité et la nocivité sont évidentes .
Au-delà de la dimension sociologique que l’on ne peut nier: la pauvreté plus prononcée des canaques que des caldoches, la thématique de fond de la « Guerre civile locale » est celle de l’appartenance du territoire et de la lutte des premiers occupants se postulant légitimes, contre les envahisseurs.

Récapitulons brièvement l’histoire. La Nouvelle Calédonie en 1865 (et avant) est occupée par 96% de mélanésiens, donc d’autochtones. La colonisation française à l’initiative de Napoléon III en 1853 de la Grande Terre qui sera appelée par le conquérant James Cook, Nouvelle Calédonie, va conduire à une diversification de la population.
Actuellement il y a sur le territoire: 61% de mélanésiens, 24% d’européens, 23% d’asiatiques et océaniens et 11% de métis.

Les autochtones mélanésiens veulent, refusant « la réforme législative » conserver le pouvoir de décision dans leur pays.. en résistant au pouvoir donné aux remplacistes (c’est à dire aux agents du grand remplacement). On ne peut contester ce désir légitime kanak de rester maître de leur territoire, d’échapper à la tutelle française et au grand remplacement, si toutefois cette légitimité était attribuée à tous les Pays et notamment d’Europe, victimes d’un grand remplacement légitimé par les merdiats de toutes natures.

En arrière plan se pose une question clef: celle de l’identité, de sa dimension historique, culturelle et génétique, et des intérêts géostratégiques de la France…. que nous aborderons ultérieurement.

Daniel COSCULLUELA

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